vendredi 29 juin 2012

LE SITE DE DOUGGA | TUNISIE


Dougga est un site archéologique situé dans la délégation de Téboursouk au nord-ouest de la Tunisie.
Le site de Dougga est remarquable par sa taille "70 hectares" la bonne conservation de ses monuments et la richesse historique de son passé punique, numide, romain et byzantin. Parmi les monuments qui font la renommée de Dougga se trouvent le mausolée libyco-punique, le Capitole, le théâtre ainsi que les temples de Saturne et de Junon Caelestis.
Le site archéologique se trouve à quelques kilomètres de la ville actuelle de Téboursouk, sur un plateau offrant une vue dégagée sur les plaines environnantes baignées par l’oued Khalled. La pente sur laquelle est bâtie la cité monte vers le nord et s’arrête à l’est par la falaise dite Kef Dougga1. À l’est, les crêtes de la fossa regia témoignent de son statut de ville de contact entre mondes punique et berbère.
Par l'ampleur des vestiges conservés et la qualité des monuments, cette cité numide puis romaine est sans conteste le site le plus epargné de la Tunisie.







TUNISIE: Site archéologique BULLA REGIA


Bulla Regia est un site archéologique situé dans le nord-ouest de la Tunisie L’appellation semble quelque peu pompeuse par rapport à la place réelle occupée par cette cité dans l’histoire, mais elle se justifie par le fait que Bulla a été, au deuxième siècle avant J-C., la capitale d’une principauté numide issue du démembrement du royaume de Massinissa, ennemi héréditaire des Romains qui auraient fini par le battre. La fondation de Bulla remonte bien plus haut que cette époque, comme en témoignent les mégalithes et dolmens épars sur le site.
De même, de maigres vestiges d’époque punique attestent de l’influence de la métropole carthaginoise sur le mode de vie d’une population majoritairement numide. Mais c’est l’occupation romaine qui nous a légué l’essentiel des vestiges qui, aujourd’hui, s’étendent sur plusieurs dizaines d’hectares.

Ribat de Monastir



Véritable emblème de la ville, le Ribat de Monastir fut construit vers 796 par la dynastie des Fatimides. Cette forteresse imprenable avait pour raison d’être de défendre la ville contre les invasions maritimes et d’offrir aux voyageurs un refuge pour la nuit.
Sur toute la côte, de Tanger à Alexandrie, des Ribat similaires furent construits, afin de sécuriser la route du pèlerinage vers la Mecque.
Le Ribat de Monastir était l’un des plus importants, car les lettrés les plus prestigieux du pays et de l’empire arabo-musulman venaient y transmettre leur savoir.    
Protégé par ses remparts fortifiés, il est entouré par plusieurs autres Ribats annexes. Du haut de ces remparts, une vue imprenable s’offre au visiteur sur toute la ville de Monastir.
Le ribat de Monastir est une imposante forteresse tunisienne située au bord de la mer Méditerranée, dans la ville de Monastir.
Considéré comme le ribat le plus ancien et le plus important du Maghreb, il est regardé comme le monument phare de Monastir.

Site archéologique de Makthar





Le site archéologique de Makthar, vestige de l'antique Mactaris, est un site archéologique du centre-ouest de la Tunisie, situé à Makthar, ville sur la bordure nord de la dorsale tunisienne.
Le site est l'un des plus étendus du pays, et une grande partie n'a pas encore fait l'objet de recherches archéologiques, la situation pouvant être comparée au site de Bulla Regia. Le relatif éloignement de la région et une intégration difficile dans les réseaux de communication peuvent en constituer certaines des raisons.
Outre les nombreux vestiges qu'il abrite au sein d'un parc archéologique, seuls quelques éléments épars en étant exclus, un petit musée présente diverses pièces archéologiques trouvées sur le site.

La TUNISIE | Littérature


Dans les années soixante, la production littérature fait un saut quantitatif avec la création de la Maison tunisienne de l'Edition et la naissance du club de la Nouvelle. Le roman réaliste s'épanouit sur deux axes : il est de tendance sociale ou patriotique et la poésie néo-classique s'impose. Mais c'est une génération qui ressent un vide idéologique et commerce à contester les genres classiques, ainsi bien au niveau du roman (" Homme zéro " de Ezzeddine Madani) que de la poésie qu Tahar Hammami cherche à la libérer de ses entraves la dirigeant peu à peu vers la poésie militante. Les années soixante-dix, en même temps que le retour du libéralisme économique, assistent au retour du roman réaliste et de poésie contemplative. Mais c'est ainsi la décennie du Nouveau théâtre qui fait sauter les cadres traditionnels de l'écriture dramaturgique et dont les textes corrosifs n'épargnent ni la bourgeoisie nouvellement enrichie, ni la naissance de la violence ni la presse.